19 février 2010
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19 février 2010
Reprends-toi
Retombes de tes nuages et de tes lamentations bien trop superficielles et VOIS, vois un peu plus la réalité en face. Tombes de ce monde d’illusions et de tes chagrins insignifiants pour t’occuper de tes véritables maux. Ne t'entends-tu pas pleurer à l'intérieur? Pourquoi choisis-tu volontairement de rester méprisé, ignoré, mal traité, non respecté? Tu n'as plus rien a y gagner, d'ailleurs, tu n'as jamais rien eu à y gagner!
19 février 2010
Ton humanité
C’est aussi presque conscient de la fin que certains tentent de l’oublier en se lançant dans d’incalculables petits plaisirs quotidiens qui ne servent qu’à masquer leurs peurs. Ils sont donc convaincus de ne pas perdre leur temps, si cher, si compté. Cependant, une même question demeure :
- Est-ce qu'en nous amusant par-ci par-là nous accomplissons réellement quelque chose?
- Est-ce qu'en souriant toujours bêtement on peut avancer et arriver à un but réel?
- Est-ce qu'en restant borné à la superficialité on peut comprendre ou voir un sens dans la vie?
- Est-ce qu'en fuyant la fatalité il est possible de cheminer hors de l'innocence?
Non. Ces gens faibles ne font qu'aggraver leur situation en reportant toujours à plus tard l'acceptation de la mort. Et plus on la repousse, plus la surprise sera grande puisque la vraie vie ne commence seulement lorsqu'on sent la mort. Ces gens effrayés par la mort le seront encore plus lorsqu'ils se rendront à l'évidence et encore plus lorsqu'ils comprendront qu'ils ne peuvent plus repousser la mort.
C'est en toute logique qu'il faut comprendre que le plus tôt nous prenons conscience de notre humanité, le plus tôt nous pourrons réellement jouir de la vie.
19 février 2010
Définition
La vie est un voyage. Parfois, il est heureux et d’autres fois malheureux, se terminant bien ou mal. La vie est une suite d’événements ayant chacun une certaine importance dans ce que sera notre futur. Le futur qui sera pour tous le même : la mort. Sachant cela, est-ce qu'attacher de l’importance aux événements passés ou aux événements qui nous entourent est important? Sans doute, puisque les événements passés nous ont façonnés à leurs manières, mais c'est l'importance qu'on y attache qui est souvent ridicule. Pleurer sur notre sort ou trop se fier sur notre passé est une perte de temps qui nous rapproche de la mort, qui sera, dans ces cas particuliers, encore plus sournoise et surprenante, puisqu'on se rend ainsi aveugle.
18 février 2010
L’innocence donne nécessairement la mort
C’est l’ignorance, qui, en partant, soulève tranquillement le voile opaque et si rassurant de mes yeux que je peux voir enfin le vrai monde. Cependant, oui, il y avait une hâte certaine, mais maintenant que je la regarde en face, la vie me donne la chair de poule! C’est la nouveauté, c’est la peur de ne pas être à la hauteur, c’est le monde parfait d’illusions réconfortantes qui s’écroule. Comment ne puis-je être affecté et me sentir mieux, le sol s’écroule sous mes pieds! En fait, c’est en quittant les bras maternels de l’innocence que je me renfrogne. Sur moi même, sur les restants d’innocence qu’il me reste que je me tue à protégé, à garder, en souvenir du bon temps. Mais comme nous le savons tous, le monde est cruel et nous ne pouvons rien contre le temps. Et c’est ainsi, que commence mon voyage dans le monde adulte, qui d’une part me confère des droits, mais de l’autre qui m’enlève toute jouissance. Le froid remplace la béatitude et je n’y peux rien. Conscient de mon impuissance, je commence mon naufrage personnel.
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